Mon défi : comment réveiller les phœnix de vos penderies

Mélange de vêtements sur cintre

Les phœnix existent partout.

Si si, regardez bien.

Les jouets qui ne sont plus utilisés par vos bambins, le sachet de super-aliment-super-énergie qui reste dans le fond du placard, les stylos du bureau (d’ailleurs, on les oublie tellement qu’on les essaie toujours sur un brouillon avant de les utiliser, n’est-ce pas ? ), les livres qui vous ont fait rêver et qui rêvent à leur tour depuis des années dans votre bibliothèque….

Bref, tout ce qui prend la poussière…

Ce sont tous les objets, vêtements, accessoires qui ne sont plus portés.

C’est à nous de leur donner une seconde vie.

Et il y a les vêtements dans les penderies. Les vôtres, ceux de vos enfants. Oui, ceux-là même qui, s’ils ne sont pas utilisés dans la saison, seront trop petits pour l’année suivante. Je le sais parce que j’ai les mêmes à la maison !

Mais comment est-ce que ça m’est venu ?

Comme vous, ami(e)s couturier(ère)s, après avoir fait le tri, je me suis dit que c’était tellement dommage de jeter ceux qui sont tâchés. L’arrière, les manches, le bord, pourraient être utilisé, et pas que comme chiffon. Tellement dommage de vendre pour si peu ceux qui m’ont coûté bonbon.

J’ai eu le déclic lorsque j’ai lu le livre de Marie Kondo (“la magie du rangement”). Comme j’étais fière de préparer mes 10 sacs poubelle, et de les mettre dans la grande benne grise du recyclage ! Sauf que, lorsque c’était au tour de mes tissus de couture, et de mes pelotes de laine, c’était différent. J’ai toujours le sac poubelle que j’avais préparé, avec tous ces petites chutes de tissus dont on ne sait que faire. Ou les derniers centimètres d’un métrage acheté dans le commerce. Ou les “tombés” qui reste après avoir découpé toutes les pièces de votre patron dans votre tissus.

Alors voilà, j’ai décidé de passer à l’action.

Là, maintenant, devant vous, je me lance un défi. Celui de proposer 12 travaux de couture sur un an, soit un projet par mois, en recyclant les vêtements usagés (ou pas !) de mes penderies. Et leur apporter de la plus-value, les sublimer, leur donner du style ( en bonus track ).

Mes motivations personnelles :

“Euh, oui Coralie, mais, comment tu vas faire ça ?”

Excellente question ! Parce que, comme vous, mes journées n’ont que 24 heures. Et peut-être aussi comme vous, je n’ai pas un doctorat de couture-styliste-modéliste, option marketing, en poche. Surtout, comme vous le savez, coudre, ce n’est pas que passer le tissus sous le pied de biche. Combien de temps et d’étapes il se passe entre le choix du patron, du tissus, le laver, le repasser, copier le patron, découper le tissus, repasser encore,… et attention aux finitions !

Mais j’ai investit dans une machine à coudre (même si la couture à la main est nécessaire), j’ai une grande envie d’apprendre, et une envie plus grande encore de vous faire partager mes astuces et trouvailles !

Bon, j’ai encore du pain sur la planche. Si vous saviez le nombre de photos que j’ai de mon fils, habillé de gilets trop larges, de cols trop amples, de poignets trop serrés… A l’époque, j’étais une passionnée de tricot. Et au fil de ces échec et de ces erreurs, je m’améliore petit à petit ! Pour la fête de fin d’année de l’école, je suis allée jusqu’à coudre un déguisement de super-héros ! Il n’y en avait pas deux comme lui, ce qui est trèèèès pratique alors que la seule place disponible pour la spectatrice que je suis est trèèèès loin de la scène.

Mes motivations écologiques :

Je veux réussir ce défi aussi pour la sauvegarde de notre planète, qui ne sera plus bleue si nous n’y prenons pas garde. L’industrie de la mode ressemble à une machine qui nous a happé sans que l’on s’en soit rendu compte. Alors que la mode est un jeu, celui de transformer une nécessité en quelque chose de plus léger, qui devrait refléter nos goûts et notre personnalité, peut devenir une dictature sous les regards des autres, des magazines, des réseaux sociaux. Sauf que la mode fait aussi souffrir les poissons qui avalent l’eau polluée par le plastique des vêtements, les terres qui ont été intensivement utilisées pour cultiver le coton du tee-shirt, ce même tee-shirt qui terminera sa vie à la poubelle, dans la grande majorité du temps. Ce sera l’objet d’un article plus complet bientôt.

Mon plan d’action :

Donc, je souhaite réaliser ce défi pour le bien de la planète, et pour vous montrer que, même débutant, on peut coudre des choses sympas. En plus, nous développerons notre magnifique créativité ! J’aimerai vous les présenter avec des dessins simples, de jolis photos, à partir de vêtements qui ont été vraiment portés (genre le tee-shirt du bébé, qui débute la diversification alimentaire, sur lequel il faut zigzaguer avec les ciseaux pour couper une zone sans tache) !

Parce que j’aimerai que mes recherches vous servent à trouver l’inspiration dans votre penderie, et faire renaître le phœnix-vêtement de ses cendres, cachées dans le fin fond de votre placard !

Et je ne serai pas seule sur ce chemin. Je compte bien sur votre attention, vos remarques et commentaires pour nous faire avancer, moi, et vous, chers lecteurs ! Winking smile Alors n’hésitez pas à me donner votre avis, et m’indiquer vos attentes !

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10 commentaire

  1. Bonjour Coralie,

    Eh bien en voilà un joli défi… hâte de te suivre dans tes aventures et de pouvoir m’inspirer de tes belles créations! 😉
    Michèle

    1. Merci beaucoup Michèle, c’est très gentil !

  2. Bonjour Coralie,
    pareil je suis curieuse de voir ton défi 😀
    Bonne continuation.

    1. Bonjour Marion !
      Wow ! Quel pression ! J’avance doucement vers le deuxième vêtement… patience !
      Et merci de me lire !

  3. Bonjour,
    Bravo pour ce défis !
    Je me retrouve totalemenst dans tes idées.
    Ce qui m’a dérangé dans le livre de Marie Kondo, c’est la partie où elle dit qu’il faut jeter. Ce que deviennent le contenu des sacs n’est pas prévu, et dans une démarche Zero déchets, ça manque.
    Trier c’est bien, mais jeter c’est pas terrible.
    Chaque fois que je tri mes vêtements, j’ai donc trois options:
    je garde car ça me va et me plait encore; je donne car ça me va plus et ou je m’apperçois que je l’ai pas mis depuis un an ou plus, du coup ça va vers un vestiaire solidaire, où la ressourcerie; c’est plus metable je garde et récupère les parties qui m’interessent. grâce à ton article sur que garder, je sais quoi garder maintenant.
    Et finalment le reste qui ne me sert pas, part à la benne.
    Même les pulls, sont gardé: j’upcycle en bonnet, coussins, parfois je détricote pour récupérer la laine.
    Merci encore pour ces reflexions!

    1. Bonjour Cécile, et bravo pour ta démarche ! Beaucoup de vêtements sont allés à l’association « Montagn’Habits Emploi Solidarité » à Saint-Auban, dans le haut pays grassois. C’est une association qui récupère des vêtements, et dont une partie des salariés est en chantier d’insertion.
      Pour la laine, j’ai déjà détricoté ce que j’avais tricoté, mais ce n’est pas très efficace. Je me suis rendue compte qu’en tricotant, je passais parfois l’aiguille dans la maille du dessous. En détricotant, ça fait des nœuds. Affaire à suivre … 😉

  4. Très beau défi ! Je vais te suivre avec attention car j’aimerai en faire autant ! Bon courage pour ton défi !

    1. Et je suis en train de préparer un gros morceau : la penderie printemps-été !

  5. […] vous en convaincre, venez lire mon défi. Vous y découvrirez une création par mois, de transformation dew vêtement d’enfant en un autre […]

  6. […] un moment que j’avais pas encore publié un défi !  C’est vrai que j’ai lancé le défi dans cet article, ça remonte à un moment ! Et je sais que vous suivez avec passion mes articles-défi, juste au […]

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